Le premier qui meurt à la fin
de Adam Silvera
Synopsis
Orion Pagan vit dans la crainte de mourir, il s'est inscrit à Death-Cast pour cesser d'avoir peur.
Valentino Prince vient juste de s'installer à New York prêt à mordre la vie à pleines dents.
Lorsque Orion et Valentino se croisent à Times Square, c'est le coup de foudre. Mais les premiers appels de Death-Cast commencent à tomber, bouleversant leur vie : l'un a reçu l'appel, l'autre pas.
Avis
Ce roman, préquelle de "Et ils meurent tous les deux à la fin", nous plonge dans le New-York de 2010, année de l'inauguration du service Death-Cast, un programme novateur qui ambitionne de vous permettre de vivre votre dernier jour sans regrets. C'est au cours de la cérémonie de Times Square que se rencontreront Orion et Valentino, deux jeunes hommes immédiatement attirés l'un par l'autre. Sauf que... le destin en a décidé autrement : l'un des deux reçoit l'appel fatidique de Death-Cast. Réalité ou arnaque? Face à l'inconnu, Orion et Valentino vivront les prochaines 24h ensemble, partagés entre l'espoir et la fatalité.
Bien que son récit soit prévisible sur de nombreux points (surtout pour ceux qui, comme moi, ont lu le premier tome de la saga), Adam Silvera parvient malgré tout à nous tenir en haleine tout en long de la lecture grâce à plusieurs revirement de situation qui ne peuvent que nous faire espérer un dénouement heureux pour les protagonistes, auxquels on ne peut s’empêcher de s'attacher page après page.
De la même manière que son prédécesseur, ce roman joue avec nos sentiments et se révèle être hymne à la vie et à l'acceptation. Une fois de plus, Adam Silvera réussit brillamment à mêler éléments historiques et éléments futuristes, pour former un texte dont on ne peut se détacher facilement.
De plus, ce roman est enrichi par l'intervention de plusieurs personnages secondaires que l'on peut découvrir au travers de chapitres qui leur sont entièrement dédiés.
En bref : un roman intense et émouvant que je conseille fortement.
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